Insolite

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Confidence de Jean-Luc K.

Christelle et moi, notre aventure amoureuse a débuté lorsque je suis arrivée au village pour les vacances. Elle s’est éprise de moi et par la suite, mon amour pour elle s’est dévoilé au fur-à-mesure qu’on se côtoyait. C’est une fille douce, gentille, très aimable et beaucoup souriante en ma compagnie. Bizarrement, elle adorait être en ma compagnie et moi je me contentais de la faire sourire et rire à travers mes histoires drôles que je lui racontais toutes les fois qu’on se voyait. Cela lui permettait d’oublier un tant soit peu les soucis accablants. On vivait notre amour de notre manière et on était heureux. Nous faisions les rapports sexuels quand cela nous plaisait. Elle n’est pas du tout une fille envieuse. Elle est coiffeuse et gagne un peu de quoi à subvenir à ses petits besoins. Elle ne me demandait presque rien si, ce n’est moi qui la forçais en lui donnant quelques petits jetons. Nous vivions notre amour presque inaperçu. Puis, un matin, j’ai reçu une convocation venant du père de cette dernière. J’ai donc honoré cette convocation en me rendant chez ce dernier pour savoir de quoi il en est. Une fois chez lui, il me fait comprendre qu’il a mené des enquêtes et a découvert que sa fille couche avec moi. Chose que je ne pouvais nier. Ensuite, il me fait savoir que cette dernière est déjà fiancée à un riche planteur et de ce fait, il m’interdit toute aventure avec elle. Il termina en disant de rester loin de sa fille si je ne souhaite pas avoir de problèmes. Cette nouvelle m’a quelque peu attristé. Alors que, je suis le premier homme de Christelle. Et puis, elle ne m’a jamais dit qu’elle était fiancée à quelqu’un ou du moins, elle même n’est peut-être pas informée qu’elle a été déjà fiancée à quelqu’un sans son consentement. Tellement confus que je ne sais plus quoi faire. Dois-je lui expliquer ce que m’a dit son père ? Mais j’ai peur de détruire l’ambiance familiale entre elle et son père car je ne sais vraiment pas, comment elle réagirait. Pourtant, moi je l’aime vraiment. Je sollicite donc vos avis et conseils. Merci !

J.L.K

Par Michel ALIHONOU

N.B: C’est une confidence réelle qui m’a été faite pour que je puisse publier pour avoir des conseils pour lui. Donc pas d’injures svp !

Source : Insolite

Invité à donner mon point de vue sur ce sujet : de nos jours, l’école est une perte de temps.

Des jeunes mécaniciens, soudeurs, chauffeurs, couturiers en grosso-modo, les hommes de métier étaient en plein débat sur l’école. Pour certains, ils préfèrent mettre leurs enfants dans des métiers dès le bas-âge au lieu de les scolariser. Comme alibi, ils soutiennent l’idée selon laquelle, l’école ne profite plus de nos jours surtout pour les personnes modestes. Toutes les places sont réservées pour les enfants des nantis. Donc, à beau faire toutes les études du monde, si tu n’as pas d’argent, alors ton enfant reviendra s’asseoir inutilement. D’ailleurs, ajoutent-ils que tout ce que l’homme fait, c’est dans l’optique d’avoir de l’argent et donc, on n’est pas obligé d’aller à l’école pour être riche ou réussir. Par contre, pour d’autres, si l’enfant atteint le niveau CM2 et qu’il sait lire et écrire, cela suffit largement. Car, avec ce niveau, cet enfant ira ensuite apprendre un métier de son choix. Sans quoi, eux, ils ne sont pas dans l’affaire de  » papier longueur sans emploi ». Et moi, ayant pris un bon moment d’observation et d’écoute des uns et des autres, j’ai enfin pris la parole :
-Tout d’abord, j’aimerais que vous sachiez que l’école est d’une importance primordiale. C’est pourquoi, la scolarisation des enfants doit être encouragée voire obligatoire. Je salue déjà la loi sur « l’école obligatoire ». Il est vrai qu’on n’est pas obligé d’aller à l’école pour être riche ou réussir mais, il est impossible ou presqu’impossible d’avoir la connaissance ou le savoir sans faire les bancs. Car, l’école est le lieu où l’on enseigne et inculque le savoir aux enfants. Lequel savoir permet de comprendre plusieurs choses et d’être éclairé. L’école permet de sortir de l’obscurité et de l’ignorance. Il est vrai que vous soulignez tous, l’épineux problème d’employabilité après les études, vous avez peut-être raison (oui peut-être !). Je ne suis pas insensible à ce problème auquel est confrontée la jeunesse diplômée. Cependant, il faut que vous sachiez que l’objectif premier de l’école n’est point pécunier c’est à dire relatif à l’argent. Mais c’est plutôt, la recherche de la connaissance d’emblée. Oui, surtout ça !   Laquelle connaissance pourra par la suite, nous donner des pécules ou notre gagne-pain. Enfin, l’école, pour bon nombre, peut ne pas être la seule voie de réussite certes, mais laissez-moi vous dire que c’est la voie par excellence de toute réussite. Elle est d’une importance indéniable. Raison pour laquelle, on n’est pas étonné de voir des gens illettrés qui malgré leur réussite et leur richesse, estiment que quelque chose leur manque encore ; c’est le savoir-écrire, le savoir-lire, le savoir-parler et le savoir-savoir. Et pour les courageux d’entre eux, ils s’adonnent au cours du soir pour ne serait-ce que combler partiellement ce déficit et ce, malgré l’avancée de leur âge. Donc, je vous exhorte à scolariser et encourager vos enfants à aimer l’école. Sinon, vous serez coupables de leur ignorance dans ce monde actuel où l’évolution de la technologie de l’information et de la communication exige fortement un minimum de savoir. Ils vous accuseront si vous faillez à ce devoir qui est un droit pour eux.  J’en ai fini !

On dirait que c’était une conférence ou un exposé (rires). Bizarrement, après mon mot de fin, ce fut un tonnerre d’ovations à mon égard. Tout surpris, je cherchais à comprendre cette réaction. C’est là qu’ils me font savoir que je viens de les éclairer et que plus  jamais, ils ne négligeront l’école de leurs enfants. Et j’ai dit Dieu merci que je vous ai été utile.

A vous qui me lisez, sensibilisons de quelle manière que ce soit, nos parents à scolariser leurs enfants. Car, il y va du bien-être de notre chère Afrique.

 

Mon point de vue au cours d’un débat avec des jeunes…

Michel ALIHONOU.